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Mes élucubrations et « potins »
Mes élucubrations et « potins »
  • Vous trouverez ici un aperçu de tout ce que j'ai pu écrire et écrirai encore, au fil du temps, en vers ou en prose mais aussi, et surtout, quelques lignes d'auteurs qui m'ont particulièrement touchée.
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7 avril 2016

YASSINE DMZ - QUI AIME ET RESPECTE LA FRANCE

drapeau

Ce texte, formidable, écrit par un jeune Marocain
et qui a le courage de dire ce qu'il pense serait trop long ici.

Il vaut la peine d'être lu jusqu'au bout

Personnellement, je l'avais trouvé lorsque je fréquentais encore FaceBook.
Si vous souhaitez le découvrir, faites un copié-collé de
https://fr-fr.facebook.com/Ecoledudos/posts/654528984633483
Désolée, je n'ai pas trouvé le moyen de le mettre en accès direct sur ce message 

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7 avril 2016

L'ETRANGER QUI CHANGE NOS VIES

D'un auteur inconnu

Quelques années avant ma naissance, mon père connut un étranger récemment arrivé dans notre village.   Depuis le début, mon père fut subjugué par ce personnage, si bien que nous en arrivâmes à l’inviter à demeurer chez nous. L’étranger accepta, et depuis lors il fit partie de la famille.  Moi je grandissais, je n’ai jamais demandé d’où il venait. Tout me paraissait évident.   
Mes parents étaient enseignants : ma maman m’apprit ce qu'était le bien et ce qu'était le mal, et mon père m’apprit l’obéissance.  Mais l’étranger était un vrai conteur, un véritable enjôleur.   Il nous maintenait pendant des heures, fascinés par ses histoires mystérieuses ou rigolotes.   Il avait la réponse à tout ce qui concernait la politique, l’histoire ou les sciences. Il connaissait tout du passé, du présent, il aurait presque pu parler de l'avenir !   Il fit même assister ma famille à une partie de football pour la première fois.   Il me faisait rire, et il me faisait pleurer.
L’étranger n’arrêtait jamais de parler, mais ça ne dérangeait pas ma Maman.   Parfois elle se levait, sans prévenir, pendant que nous continuions à boire les paroles de l'étranger. Je pense qu’en réalité, elle était partie à la cuisine pour avoir un peu de tranquillité.(Maintenant je me demande si elle n’espérait pas, avec impatience, qu’il s’en aille.)
Mon père avait ses convictions morales, mais l’étranger ne semblait en tenir aucun compte.
Les blasphèmes, les mauvaises paroles, par exemple, personne chez nous, ni voisins, ni amis, ne s’y serait permis.  Ce n’était pas le cas de l’étranger qui se permettait tout, offusquant mon père et faisant rougir ma maman.   
Mon père nous avait totalement interdit l’alcool.    Lui, l’étranger il nous incitait à en boire souvent.   Il nous affirmait que les cigarettes étaient fraîches et inoffensives, et que pipes et cigares faisaient distingué.   Il parlait librement (peut-être trop) du sexe.   Ses commentaires étaient suggestifs, souvent vulgaires et dévergondés.

Maintenant je sais que mes relations ont été grandement influencées par cet étranger pendant mon adolescence.   Nous le critiquions, mais il ne faisait aucun cas de la présence de mes parents. Malgré cela, il était toujours là !

Cinquante ans sont passés depuis notre départ du foyer paternel et, depuis lors, beaucoup de choses ont changé : nous n’avons plus cette fascination.
Il n’empêche que, si vous pouviez pénétrer chez mes parents, vous le retrouveriez quand même dans un coin, attendant que quelqu’un vienne écouter ses parlotes ou lui consacrer son temps libre....
Voulez-vous connaître son nom?

Nous, nous l’appelons ........ TELEVISION !

Pire !  Maintenant ...

  • Elle a épousé un.............................................. Ordinateur.
  • Ils ont eu un fils qui s’appelle..........................  Portable.
  • une nièce qui s'appelle.....................................Tablette.
  • Un neveu, le pire de tous, le ............................Smart Phone.

À la fin, depuis l'invasion de cette famille d'étrangers qui prennent tout le plancher,
nous,  nous en oublions de nous parler.

7 avril 2016

LE VERBE « ETRE » et « AVOIR » d'Yves DUTEIL

J'avais reçu par mail en pièce jointe cet extraordinaire texte d'Yved Duteil.    
Bien loin des contenus humoristiques de mails habituellement reçus,

ce texte exceptionnel mérite d'être largement diffusé ... J'adore !. 

Merci à vous Monsieur Duteil
et que, longtemps encore,
Vive notre belle langue française !

- - - - - - - - - -

Loin des vieux livres de grammaire,
Ecoutez comment un beau soir,
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.

Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Etre étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.

Bien qu'opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.

Ce qu'Avoir aurait voulu être
Etre voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Etre s'est fait avoir.

Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu’Etre, toujours en manque.
Souffrait beaucoup dans son ego.

Pendant qu’Etre apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.

Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu’Etre, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.

Avoir était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,
Etre en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.
Avoir voyage en classe Affaires.

Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu’Etre est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.
Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit.

Le verbe Etre est tout en pudeur,
Et sa noblesse est à ce prix.
Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,

Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.
Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,

Ils se sont réparti les tâches
Pour enfin se réconcilier.
Le verbe Avoir a besoin d’être
Parce qu'être, c'est exister.

Le verbe Etre a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.
Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,

Nos deux frères inséparables
Ont pu  ÊTRE et AVOIR ..été.

Oublie ton passé, qu'il soit simple ou composé, 
Participe à ton présent pour que ton futur soit plus-que-parfait.

 

7 avril 2016

CHERS ENFANTS

Auteure inconnu

Le jour où vous trouverez que je suis devenue " vieille ",
Essayez d'avoir un peu de patience envers moi et

Essayez surtout de me comprendre.

Si je répète la même chose des dizaines de fois, ne m'interrompez pas !
Ecoutez-moi !

Quand vous étiez petits, vous vouliez que je vous lise la même histoire,
Soir après soir, jusqu'à ce que vous vous endormiez.

Si je ne me lave plus aussi souvent sous la douche,
Ne me réprimandez pas et ne me dites pas que c'est une honte.
Souvenez-vous combien de raisons je devais inventer
Pour vous faire prendre un bain quand vous étiez petits.

En voyant mon ignorance vis-à-vis les nouvelles technologies,
Ne vous moquez pas de moi mais laissez-moi plutôt le temps
D'assimiler tout ça et de comprendre.

Je vous appris tant de choses... bien manger... bien vous habiller...
Bien vous présenter... comment vous confronter aux problèmes de la vie...

S'il m'arrive parfois de manquer de mémoire
Ou de ne pouvoir suivre une conversation...
Laissez-moi le temps nécessaire pour me souvenir...
Et si je n'y parviens pas, ne devenez pas nerveux ou arrogants...
Car le plus important pour moi, c'est d'être avec vous et de pouvoir vous parler.

Quand mes pauvres jambes ne me permettent plus de me déplacer comme avant...
Tendez-moi le bras comme je tenais vos petites mains
Pour vous apprendre à faire vos premiers pas.

Et quand un jour, je vous dirai que je ne veux plus vivre...
Que je veux mourir, ne vous fâchez pas...
Car un jour, vous comprendrez aussi à votre tour !

Essayez de comprendre qu'à mon âge, on ne vit plus vraiment.
On survit simplement
Un jour, vous comprendrez que malgré toutes mes erreurs,
j'ai toujours voulu ce qui était le mieux pour vous et que
je vous préparais le terrain pour quand vous seriez grands.

Vous ne devez pas vous sentir tristes, malheureux ou incompétents
face à ma vieillesse et à mon état.
Vous devez rester près de moi, essayer de comprendre
ce que je vis, faire de votre mieux comme je l'ai fait à votre naissance.

Aidez-moi à marcher... aidez-moi à terminer ma vie avec amour et patience.
La seule façon qu'il me reste pour vous en remercier,
c'est un sourire et beaucoup d'amour pour vous.


Je vous aime
                                       

7 avril 2016

CHER FRÈRE BLANC

 Léopold SEDAR SENGHOR
Magnifique poème qui traite avec humour un sujet difficile, 
et qui devrait forcer bien des « hommes » à réfléchir.

* * * * * * * 
Quand je suis né, j'étais noir,
Quand j'ai grandi, j'étais noir,
Quand je suis au soleil, je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir.

Tandis que toi, homme blanc ...

Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu as grandi, tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil, tu es rouge,
Quand tu as froid, tu es bleu,
Quand tu as peur, tu es vert,
Quand tu es malade, tu es jaune,
Quand tu mourras, tu seras gris.

Alors, de nous deux, qui est l'homme de couleur ?

 

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7 avril 2016

LES BOTTILLONS DES VILLES et LES GODILLOTS DES CHAMPS

Galéjade à double sens 
A lire -en partie « Avé l’assent »
 que l’on prend en naissant du côté de Marseille
- - - - - - - - - - - - - - - - -

- « Oh pétard, j’en peux plus ! Y’ a deux heures qu’on piétine.
Dis, t’en as pas assez d’arpenter le trottoir ? »

S’écrie l’une des bottines, rutilant dans le noir.

- « Ah que oui, Bonne Mère ! » répond sa sœur jumelle.
- « Plantées là, à guetter la moindre bagatelle,
sûr, on fera plus rien … C’est fini pour ce soir ! »

Lasses, nos deux pêcheuses, titilleuses d’anguilles,
Une fois remballé l’attirant attirail,
Rentrent péniblement retrouver leur bercail.

Soudain, sur le bitume encore fumant des pas
Sans relâche égrenés par nos deux coquinasses,
Semble apparaître au loin l’ombre de deux godasses.

- « Dis, tu sens rien venir ? » chuchote l’une des drôlesses
à son alter ego, respirant à grands coups.
- « Je crois bien que quelqu’un s’amène droit sur nous !
Vise un peu le portrait de ceux qui nous arrivent ! »
- « D’où elles viennent, celles-là, pour fouetter de la sorte ?
- « Eh bé, vois ! Jette un œil à celui qui les porte. »

Ce sont deux godillots venus de leur cambrousse
qui, comme d’habitude, ont marché dans la bouse
amenant à la ville leurs effluves de … méthane.

« Salut Mesdemoiselles ! Z’êtes libres ce soir ? »

s’enquièrent les clients de la dernière minute.

« On va y avoir droit à la p’tite turlutte ! *»

Eh bien non, voyez-vous ! Les godillots crottés
Cherchaient tout simplement un peu de réconfort,
Et non à partager leur odeur de ... roquefort.

 « On vient de se taper demi-heure de marche !
Y aurait pas un endroit pour b...oire un petit coup ?
Allons, n’ayez pas peur ! Y a pas de méchant loup ! »

Nos deux grolles des villes, étonnées et honteuses,
D’un regard complice investirent leurs clients

Et leur firent passer un sacré bon moment.

 

MORALITE : Demandez, suppliez, et vous n’obtiendrez rien.
Les godillots des champs, eux, ils le savaient bien.
Faudrait quand même pas les prendre pour des brêles.
Et ils sont repartis, leur fric dans les … semelles.

* TURLUTTE  : Petit instrument de … pêche (pour les non initiés)

7 avril 2016

LE CHASSEUR DE CHAMPIGNONS

( Qui n'employait jamais le mot cueillette )

4

 

Un bon chasseur de cèpes doit avant tout s’armer
D’un fusil à lunettes, de Pataugas aux pieds …
C’est ainsi que Monsieur, Pascal de son prénom
Part vêtu, pour la chasse aux précieux champignons.

Lentement, en silence, il marche à petits pas
Pour ne pas effrayer le bolet potentiel
Qu’il devra débusquer si toutefois le Ciel
Veut bien être clément, mais … Sera-ce le cas ?

Il inspecte, il furète, fouillant de tout côté,
A l’aide du canon de l’arme indispensable
Qui lui fera trouver « LE » bolet, redoutable,
Et récompensera sa sueur versée.

Et puis soudain voici que notre bon chasseur,
Epaulant son fusil, se prépare à viser.
Sous un monceau de feuilles, il vient de dénicher
Sa première victims qu’il fera frire … au beurre.

- « Alors, il est pas beau ce cèpe bien charnu ?
Je vous l’avais bien dit que c’est moi le meilleur !
Quant à vous mes amis, allez chercher ailleurs,
Sinon il va pleuvoir des coups de pieds au cul ! »

Moralité :

Laissez-le faire, tranquille. Partez vous promener
Puis revenez plus tard lorgner dans son panier. 

 

Merci à Marie-José pour ses petits champignons

http://marie-blanche.eklablog.com/dessins-champignons-c25429386

7 avril 2016

LE CHALUT ET LE MAQUEREAU

Une découverte que j'ai faite au retour du marché.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Lorsqu’un bateau part pour la pêche
Nul ne peut imaginer
Ce qu’il se passe dans ses filets …

Un maquereau, parmi les siens cherche de quoi faire pitance.
Il tourne, il vire et puis soudain se dit qu’il a bien de la chance.

- « Un banc pareil, mais quelle aubaine ! »

Oui mais voilà, pauvre innocent !
Par tout ce choix fort réjoui,

Il est bien loin d’avoir compris
qu’il n’en a plus pour très longtemps.

Son déjeuner juste happé,
Une « ascension » vient le surprendre.

Les pêcheurs montent le filet.
A la criée il vont se rendre.

Et notre pauvre maquereau, sans même savourer son repas,
Soudain se retrouve hors de l‘eau et passe de la vie au trépas.

Maquereau

 Qu'adviendra t-il de ce poisson ?

Au court bouillon, je le cuirai, 
A midi le dégusterai

                                                                                              Et ouais !                                                 F.A.M.

 

7 avril 2016

Le chalut et le maquereau.

Maquereau

7 avril 2016

INOUBLIABLE VENDREDI / NOVEMBRE 2015

                                 Poème-Drapeau

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